2013年2月1日金曜日

Django Unchained

Je suis allé voir Django Unchained il y a quelques jours... Et franchement, je ne sais même pas si ça vaut la peine qu'on parle de Tarantino et de ses films. En fait, je crois qu'il faut juste aller les voir...

Le trailer parle de lui-même, vous ne trouvez pas ?





Tarantino, c'est un genre à lui tout seul, même quand il donne dans le remake (ce qui lui arrive de plus en plus souvent d'ailleurs).
Je pourrais vous dire de quoi ça parle, mais je vous induirait en erreur : en fait, ce film parle surtout de flingues, de gens qui adorent dire "nigger", d'un ex-esclave et de son sidekick allemand. Django, déchaîné, va devenir un vrai caïd pour affranchir sa femme, qui s'appelle quand même Brünnhilde (!), des griffes d'un esclavagiste  psychopathe (j'ai nommé Leo DiCaprio in person).

Mais rassurez-vous, il n'y a pas que de la violence gratuite et du second (troisième ?) degré dans ce film : il y a aussi la vraie violence, malsaine, de l'esclavage, la violence ordinaire d'un génocide presque silencieux qui a duré bien longtemps et, dans ces jeunes Etats-Unis antebellum, encore plus longtemps qu'ailleurs. Si vous avez la sensibilité sociale dans les talons, ce film vous arrachera des gémissements et ressemblera vite, à certains moment, à vos pires cauchemars concernant l'humanité.

Mais c'est Tarantino, et franchement, ça coupe le souffle, comme toujours. Si vous n'avez pas peur du fouet et d'un peu de bonne tripaille bien méritée une fois de temps et temps, les aventures de Django et son final tarantinesque vous raviront.
Je le fus pour ma part, ravi.


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Ma note à la Suisse : 5.5/6 (Mention excellent)
(Réalisation 6, Scénario 5.5, Photographie 6)



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